Somnifère et alcool : pourquoi ne font-ils pas bon ménage ?

Les somnifères et l’alcool sont des substances qui peuvent être consommées à des fins différentes. Les somnifères sont utilisés pour aider à la relaxation et à la réduction du stress, alors que l’alcool est souvent consommé pour son effet euphorisant et relaxant. Cependant, il est important de comprendre que les somnifères et l’alcool ne font pas bon ménage. Dans cet article, nous allons examiner de plus près les risques et les dangers potentiels associés à la consommation concomitante de somnifères et d’alcool. Nous examinerons également les moyens de minimiser ces risques, ainsi que les alternatives disponibles pour aider à combattre l’insomnie.

En ce qui concerne la consommation simultanée de médicaments sédatifs et d’alcool, est-ce une mauvaise idée ? Sleepie vous informe dans cet article.

Quels sont les effets des somnifères et de l’alcool ?

Les somnifères sont contre-indiqués lorsqu’ils sont consommés en même temps que les boissons alcoolisées, ou avec d’autres médicaments qui contiennent de l’alcool. Afin de clarifier les interactions entre somnifère et alcool, il est nécessaire de d’établir les divers types de médicaments qui sont associés à cette catégorie.

Si vous souffrez d’insomnie, une thérapie cognitive et comportementale, qui est le premier traitement recommandé par la Haute Autorité de Santé, est plus efficace à long terme et sans risque d’accoutumance ou de dépendance. Notre programme en ligne, basé sur cette méthode, peut vous aider à retrouver des nuits réparatrices en quelques semaines.

Les médicaments contre l’insomnie ne doivent pas être consommés avec de l’alcool

Anxiolytiques (Xanax, Alprazolam ou Lexomil) 🚫 Alcool

Les anxiolytiques, ou tranquillisants, appartenant à la famille des benzodiazépines, sont des médicaments prescrits pour les manifestations anxieuses sévères ou invalidantes et pour les symptômes du sevrage alcoolique. Parmi ces molécules, on trouve entre autres : l’Alprazolam (Xanax), le Bromazépam (Lexomil) et le Lorazépam (Temesta).

Lire aussi  Faire une nuit blanche : pourquoi et comment la gérer ?

Hypnotiques (Imovane ou Stilnox) 🚫 Alcool

Les hypnotiques de la famille des benzodiazépines, ou apparentées à cette famille, sont des médicaments pour dormir prescrits pour traiter l’insomnie. Les principales molécules sont : le Lormétazépam (Noctamide), le Loprazolam (Havlane), le Zolpidem (Stilnox) et le Zopiclone (Imovane).

Antidépresseurs 🚫 Alcool

Les antidépresseurs sont employés pour traiter la dépression, mais certains sont également prescrits pour les formes d’anxiété et peuvent ainsi faciliter l’endormissement.

Antihistaminiques 🚫 Alcool

Les antihistaminiques sont utilisés pour prévenir les manifestations allergiques. Les antihistaminiques comme le Donormyl sont également employés pour traiter l’insomnie occasionnelle en raison de leur effet sédatif.

Quels sont les risques des interactions entre somnifère et alcool ?

Beaucoup de personnes pensent à tort que la prise conjointe d’alcool et de somnifères favorise l’endormissement et le sommeil. Mais les effets tranquillisants des anxiolytiques ou calmants des antidépresseurs n’amplifient pas les effets relaxants de l’alcool, et cela peut même avoir des conséquences négatives pour la santé.

La consommation simultanée d’alcool et de somnifères comporte de nombreux risques :

  • amplification des effets sédatifs et indésirables du médicament ;
  • diminution de l’efficacité ;
  • augmentation des effets de l’alcool ;
  • somnolence accrue ;
  • réduction des capacités motrices ;
  • altération du jugement ;
  • risque de développer une dépendance à l’un ou à l’autre des produits ;
  • diminution des réflexes et risque d’accident.

Alcool, anxiolytiques, antidépresseurs et hypnotiques : attention aux risques de surdosage !

Souvent pris pour se calmer et faire face à l’anxiété, le mélange somnifères et l’alcool est extrêmement dangereux et peut entraîner une surdose de médicaments.

L’alcool, les benzodiazépines et les antidépresseurs sont des dépresseurs du système nerveux central qui ralentissent l’activité cérébrale et les fonctions physiques de l’individu qui les prend. L’alcool peut provoquer une « désensibilisation » de certains récepteurs neurologiques et ainsi diminuer les effets inhibiteurs des benzodiazépines et antidépresseurs. La consommation simultanée de ces substances augmente donc le risque de surdosage.

Vous avez des difficultés à dormir ? Comprenez mieux comment fonctionne votre sommeil grâce à notre test ci-dessous :

Quel est le délai entre la consommation d’alcool et l’utilisation de médicaments sédatifs ?

Nous savons tous que l’association entre l’alcool et les somnifères n’est pas conseillée. Quel est le temps d’attente entre la prise d’un comprimé de Xanax et un verre d’alcool ? Doit-on attendre que la quantité d’alcool dans le sang soit entièrement éliminée avant de prendre du Zolpidem ?

Lire aussi  Ménopause et insomnie : Quel impact sur le sommeil ?

Pour éviter les risques et protéger votre santé, veillez à laisser le plus grand intervalle possible entre la consommation de boissons alcoolisées et l’utilisation de médicaments sédatifs.

Veuillez noter que, en moyenne :

  • le délai d’élimination de l’alcool chez les femmes se situe entre 0,085 et 0,10 grammes par litre de sang et par heure ;
  • le délai d’élimination de l’alcool chez les hommes se situe entre 0,10 et 0,15 grammes par litre de sang et par heure.

Schéma présentant différentes boissons alcoolisées dont la quantité correspond à 0,2 grammes par litre de sang. Source : Nord.gouv.fr

L’alcool et le sommeil ne font pas bon ménage

Malgré l’illusion qu’il offre d’une sieste reposante, l’alcool n’est pas bénéfique pour votre sommeil et peut même causer des troubles du sommeil. Bien qu’il puisse provoquer un coup de somnolence, il est en réalité un excitant qui a pour conséquence des troubles du sommeil tels que :

  • des cycles de sommeil déréglés ;
  • une durée de sommeil réduite et des réveils nocturnes ;
  • des sueurs nocturnes ;
  • une augmentation de la température corporelle ;
  • des fringales ;
  • une mauvaise qualité de sommeil réparateur ;
  • une exacerbation de l’insomnie.

L’alcool, qu’il soit bu seul ou accompagné d’un somnifère, n’est pas un moyen efficace pour bien dormir. Il est donc conseillé d’éviter d’en consommer avant le coucher et de ne jamais le mélanger à un somnifère.

Si vous êtes sous somnifère, vous pouvez trouver des alternatives plus saines et durables pour retrouver des nuits réparatrices. La thérapie cognitivo-comportementale est la première méthode recommandée par la Haute Autorité de Santé pour lutter contre l’insomnie : elle est à l’origine de la guérison de 9 insomnie sur 10.

Nous proposons un programme en ligne fondé sur cette méthode et qui permet de modifier ses pensées et son mode de vie. Vous pourrez ainsi retrouver des nuits sereines en quelques semaines.

1. Quels sont les dangers d’associer alcool et somnifère ?

Réponse:

La consommation d’alcool et de somnifères en même temps peut provoquer des effets négatifs sur la santé, tels que des perturbations du système nerveux, des problèmes respiratoires et cardiovasculaires, des états de confusion et des somnolences intenses.

2. Quels sont les risques à long terme ?

Réponse:

Les risques à long terme de l’association d’alcool et de somnifères peuvent inclure une dépendance, des troubles du sommeil chroniques, une altération du fonctionnement cognitif et une dépression.

3. Comment puis-je m’assurer que je ne mélange pas alcool et somnifère ?

Réponse:

Pour éviter de mélanger alcool et somnifère, vous devriez lire attentivement les instructions du médecin, du pharmacien ou du fabricant des médicaments et ne pas prendre de somnifères si vous avez bu de l’alcool. Vous devriez également consulter votre médecin si vous avez des questions ou des inquiétudes à ce sujet.

Notez cet article !

Vous avez aimé cet article ?

Partager sur Facebook
partager sur Twitter
Partager sur Linkdin
Partager sur Pinterest